Il s’agit tout simplement d’un système d’appel d’urgence européen. Un service qui pourrait permettre de sauver des milliers de vies. Sorte de borne d’appel d’urgence embarquée, ce petit bouton, installé dans l’habitacle, met directement en relation le conducteur en détresse et les secours.
2500 vies sauvées par an
L’eCall 112 est bien souvent placé au plafond. En cas d’accident, il se déclenche en même temps que les airbags. Relié au tableau de bord, il se met en marche en cas de chute de vitesse brutale ou si la voiture se retrouve sur le toit. Et ce, même si le conducteur est inconscient.
Mais le conducteur, s’il est victime d’un malaise ou s’il est témoin d’un accident peut également activer manuellement ce bouton d’appel d’urgence.
Une fois déclenché, l’eCall 112 met en relation l’automobiliste avec l’une des deux plateformes d’assistance françaises qui gèrent le service. Cela permet de faire le tri entre tous les appels reçus par le 112 et de gagner un temps précieux. En cas de besoin, l’opérateur peut géolocaliser l’appel et même collecter à distance les données d’état du véhicule.
Les deux premières questions de l’opérateur urgentiste sont toujours les mêmes :
- “ Êtes-vous victime d’un accident ?”
- “ Y’a t-il des victimes dans votre véhicule ou dans un autre véhicule ?”
Quels véhicules sont concernés ?
Ce service devient donc obligatoire en Europe sur tous les nouveaux véhicules homologués à compter du 1er avril 2018. Certains constructeurs comme le groupe PSA ont anticipé depuis des années, équipant leurs modèles de ce système. Ce nouvel équipement d’aide à la conduite est gratuit pour les automobilistes. Pour l’instant, il n’est pas possible d’équiper les véhicules plus “anciens” d’un tel système.