Qu’est-ce que le contrôle technique ?
Obligatoire depuis 1992, le contrôle technique périodique est destiné à identifier les véhicules défaillants et potentiellement dangereux pour la sécurité routière. Pratiqué par des professionnels agréés par l’État, il s’agit d’un examen visuel comprenant 133 points de vérification, allant des éclairages aux équipements de freinage, en passant par le châssis ou encore les éléments de carrosserie.
Ainsi, tous les véhicules particuliers, utilitaires légers, 4x4 et camping-cars doivent se conformer au contrôle technique à partir de leur quatrième année de circulation, puis de manière bisannuelle (tous les deux ans). Cependant, en cas de revente du véhicule, le contrôle technique doit dater de moins de 6 mois et ce, même s’il est à jour. Dans le cadre d’une revente à un garage ou un concessionnaire, il n’est pas nécessaire de refaire un contrôle si celui-ci est à jour.
Par ailleurs, les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans et dont le P.T.A.C. est inférieur à 3,5 tonnes sont soumis chaque année à un contrôle technique anti-pollution supplémentaire.
Le saviez-vous ? En dehors du contrôle technique périodique, vous pouvez faire examiner votre véhicule à titre préventif, en prévision d’un départ en vacances par exemple. Ce contrôle technique volontaire n’est pas obligatoire mais permet, grâce à la levée de doute, de voyager en toute sérénité.
Quels résultats suite à un contrôle technique ?
Si aucune défaillance n’est décelée lors du contrôle technique, le véhicule peut reprendre la route sans danger. Si une défaillance mineure est constatée, le véhicule peut continuer à rouler sans contre-visite. Toutefois, la défectuosité doit être réparée pour plus de sécurité.
Si une défaillance majeure est diagnostiquée, le véhicule peut rouler mais est soumis à une contre-visite sous deux mois, afin de vérifier que la réparation a bien été effectuée. En cas de défaillance critique, le véhicule est immobilisé à partir de minuit le jour de la constatation. Une contre-visite est obligatoire dans les deux mois.
Chaque année en France, près de 3 millions de véhicules sont déclarés défaillants suite à un contrôle technique et soumis à une contre-visite afin de vérifier la remise en état de celui-ci.
Quelles sanctions en cas d'absence de contrôle technique ?
En cas d’absence de contrôle technique à jour, vous vous exposez à une amende forfaitaire de 135 euros, à l’immobilisation de l’auto et à la retenue de la carte grise. Vous bénéficierez toutefois d’une fiche provisoire de circulation valable 7 jours pour vous permettre d’effectuer le contrôle technique du véhicule. À l’issue de celui-ci, vous pourrez récupérer le certificat d’immatriculation sur présentation de votre justificatif aux autorités compétentes.