Introduction
La mode vient d’Allemagne, et plus précisément, des constructeurs premium. Les breaks sont désormais beaux, mais pas nécessairement volumineux. Exemple avec la Peugeot 508 SW.
Peugeot 508 SW

La cote de la Peugeot 508 SW au Mondial de l'auto

Au Mondial de l’Auto, à Paris, en octobre dernier, un public nombreux se pressait sur le stand Peugeot. La raison ? La présence du concept e-Legend, qui attirait les foules par ses lignes splendides rendant un très joli hommage à la 504 Coupé.

Le SW, la version break de la nouvelle 508

Mais ce n’était pas la seule star du constructeur au lion. Déjà élégante en berline cinq portes, la nouvelle 508 gagne encore en style dans sa version break, dénommée SW chez Peugeot. A Sochaux, comme à Munich ou à Ingolstadt, la tendance actuelle consiste à proposer un break chic, mais peu pratique.

Toutefois, cette nouvelle 508 SW reste logeable. Avec 530 litres sous la tablette, le volume reste correct, même s’il est inférieur à ce que propose sa petite sœur 308 SW (610 litres). Une fois tout rabattu, le dernier-né de chez Peugeot revendique 1 780 litres. 

Des places arrière un peu plus accueillantes

Mais au-delà des aspects pratiques, on attend de cette 508 SW une garde au toit à l’arrière majorée, comparée à celle de la berline. Et c’est vrai que les progrès sont notables. Mais ce n’est toujours pas l’extase. La faute à des dossiers assez raides, un espace aux jambes limité et une ceinture de caisse assez haute, qui crée un sentiment de confinement fort peu agréable.

C’est le prix à payer pour s’offrir le break le plus bas du marché (1,42 m), et aussi, avouons-le, l’un des plus élégants avec la Volvo V60, laquelle ne mesure qu’un centimètre de plus en hauteur.

Un agrément de conduite toujours au top

On pouvait s’en douter, en se muant en break, la 508, deuxième du nom, ne perd rien de sa superbe. Si la planche de bord affiche clairement sa volonté de rivaliser avec celle des modèles allemands, à l’image de cette ambiance noire assez sombre, mais de qualité, elle marque toutefois un (tout) petit peu le pas sur quelques détails.

Rien de rédhibitoire néanmoins, cette 508 hissant un peu plus Peugeot vers le premium. En revanche, au chapitre de l’agrément de conduite, la 508 ne souffre pas la critique.

La Peugeot 508 SW, un plaisir au volant réel

Devenu une tradition chez le constructeur au lion, le plaisir au volant est bien réel. Donnant l’impression de conduire une voiture plus légère de la catégorie inférieure, être au volant demeure un vrai régal.

Plus longue de 4 cm et accusant un léger surpoids de seulement 35 kg, selon Peugeot, par rapport à la berline dont elle dérive, cette SW subjugue par la précision de son train avant, son amortissement très bien calibré et le dynamisme du comportement routier profitant à une tenue de route difficile à prendre en défaut. Bref, un must qui survole la catégorie.

Un moteur identique à celle de la berline

Côté moteur, la gamme est identique à celle de la berline. Pour ce premier essai, notre choix s’est porté sur le 2.0 BlueHDi 160 ch qui, selon nous, représente le meilleur diesel de la gamme. Sobre, silencieux et très performant, il se marie très bien avec l’excellente boîte automatique à huit vitesses, seule transmission possible.

Bien que le gasoil ait mauvaise presse, il devrait toutefois représenter plus de 65 % des ventes 508 en France. Et puis, nous l’avons déjà écrit, les blocs essence manquent un peu de noblesse. C’est l’effort supplémentaire à fournir pour accéder réellement au premium.

Les prix de la Peugeot 508 SW

  • Essence : de 180 à 225 ch : de 35 900 à 52 950 €
  • Diesel : de 130 à 180 ch : de 33 600 à 52 950 €

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