Une évolution de la marque française
Parfois, le style prime sur les performances ou l’agrément de conduite. Chez DS, pour faire une entrée assez remarquée dans le monde des SUV premium, la petite marque française ne disposait, au départ, que de motorisations essence et diesel d’au moins 180 ch, exclusivement associées à la très convaincante boîte automatique à huit vitesses EAT8.
Deux offres à 130 ch : essence et diesel
Désormais, le label “chic” de PSA propose des mécaniques moins mafflues sous le capot du DS 7 Crossback. En essence, on retrouve le brillant trois-cylindres 1.2 PureTech de 130 ch, qui n’est pas encore passé entre nos mains, et le 1.5 BlueHDi développant la même puissance.
Cela permet, dans le premier cas, d’abaisser le ticket d’entrée à 30 600 € et, en diesel, à 31 600 € en boîte manuelle, et 33 600 € avec la transmission automatique EAT8, indisponible avec le PureTech 130.
Pour rappel, avant l’arrivée de ces nouvelles mécaniques, accéder au DS 7 exigeait 38 950 € minimum pour s’offrir la version PureTech 180.
Prix en baisse, agrément aussi
A la conduite, peu de surprises. On retrouve évidemment la “patte” DS, avec un excellent confort de roulement, grâce à une suspension souple qui digère parfaitement petites et grosses irrégularités de la chaussée. Si cet amortissement évoquant les DS d’antan n’altère pas le comportement routier, avec une tenue de route difficile à prendre en défaut et une agilité bienvenue, nous avons toutefois remarqué de fréquentes pertes de motricité à la remise de gaz en sortie de courbes.
Il est vrai que lors de cet essai, les températures très basses conjuguées à une forte humidité rendaient les chaussées particulièrement glissantes. Côté moteur, ce 1.5 fait le travail, mais pas davantage. Souple et reprenant sans broncher à bas régimes, il n’affole cependant pas les chronos, affichant des performances certes suffisantes, mais en-deçà du premium. Dommage, aussi, que la commande de boîte souffre de verrouillages manquant de fermeté.
Une lacune qui peut néanmoins se combler par l’adoption de la boîte automatique (+ 2 000 €), idéale en ville où, par ailleurs, le DS7 faufile aisément ses 4,57 m de long grâce à un diamètre de braquage relativement court (10,5 m).
Une belle sobriété
Par ailleurs, il convient de saluer la sobriété de ce DS 7 diesel d’entrée de gamme. Malgré des conditions climatiques épouvantables, une voiture très chargée et un rythme plutôt élevé, l’ordinateur de bord indiquait 6,8 l/100 km de moyenne sur plus de 600 km de routes et autoroutes.
Une valeur que les gros rouleurs ou les familles pourraient apprécier. Car, en plus d’être présenté avec soin, sinon avec élégance, le SUV français propose une habitabilité parfaitement adaptée à quatre grands occupants, ou deux adultes à l’avant et trois enfants sur la banquette.
Quant au volume de coffre, avec 555 litres sous la tablette, il engloutit les valises d’une famille partant une semaine en vacances. Encore faut-il ne pas être trop pressé…
Le prix de la DS 7 Crossback 1,5 BlueHDI 130
DS 7 Crossback 1.5 BlueHDi 130 : à partir de 31 600 €