Introduction
Il était temps. Après huit ans, la plus petite Audi fait enfin peau neuve. Elle marque de gros progrès pour se hisser au niveau de sa rivale directe, la Mini.
Audi A 1

La nouvelle Audi A1, Un seul choix, cinq portes

Née en 2010, l’A1 avait pris un sacré coup de vieux. En termes de présentation, de prestations routières et d’équipements, la cadette de la marque aux anneaux marquait franchement le pas face à sa rivale germano-anglaise. Désormais uniquement proposée en version cinq portes Sportback, une carrosserie qui représentait 80 % des immatriculations de l’A1 sortante, la nouvelle venue hérite de la très récente plate-forme MQB A0, destinée aux petites voitures du groupe Volkswagen. S’allongeant de 5,6 cm (4,03 m) et moins large de 0,6 cm (1,74 m), elle repose sur un empattement de 2,56 m, contre 2,47 m auparavant.

Ce qui profite légèrement aux passagers arrière, qui ont désormais droit à un espace convenable pour voyager. Il ne faut toutefois pas imaginer que cette citadine chic, fabriquée en Belgique, jouera le rôle de micro-familiale, à l’instar, par exemple, d’une VW Polo, dont l’espace intérieur se montre plus vaste. En revanche, côté coffre, avec 335 litres sous la tablette, le volume se montre intéressant.

Audi, de gros progrès dans tous les domaines

La place la plus importante à découvrir dans cette nouvelle A1 est celle située derrière le volant. Répondant aux nouveaux standards Audi en termes de présentation et de finition, l’habitacle souffle bon la qualité de construction. Comme dans tous les modèles de la marque aux anneaux, l’ergonomie est difficilement critiquable.

Chaque commande tombe idéalement sous la main, la position de conduite se règle aisément afin de pouvoir s’adapter à tous les gabarits et la visibilité du combiné d’instrumentation (digitale sur notre modèle d’essai) s’avère parfaite. À grands renforts de connectivité, l’A1 est désormais à la page en proposant, en vrac, la navigation via Google Maps, la radio numérique ou la possibilité d’écouter sa musique via Internet. 

Pour ce galop d’essai, c’est une version 35 TFSI qui nous a été confiée. Si l’appellation ne veut pas dire grand-chose, sachez que ça correspond au 1.5 TFSI COD (Cylinder On Demand) développant 150 ch et associé, ici, à une boîte manuelle à six vitesses.

Une mécanique bien connue et dont nous saluons, une fois de plus, l’agrément général, avec une souplesse appréciable, une montée en régime relativement vive et des performances très honnêtes. Un petit bémol néanmoins à ce propos, car, avec la boîte manuelle de notre essai, nous avons trouvé l’étagement très long, certes, au bénéfice des consommations. Lesquelles se sont établies à 6,9 l/100 km à rythme normal, voire soutenu de temps à autre, sur des parcours mêlant routes vallonnées et autoroute.

À titre d’exemple, nous avons poussé le second rapport à 94 km/h et le troisième à… 164 km/h (!!!). Pour dépasser, il ne faut donc pas hésiter à jouer du levier, heureusement bien guidé, comme toujours dans le groupe Volkswagen. 

Agrément de conduite en nette hausse

Le plus appréciable avec cette nouvelle A1, c’est le progrès réalisé en matière d’agrément de conduite. Vive et très précise, la direction permet de savoir exactement où l’on pose ses roues. Cela met en valeur un châssis très sain, qui offre un dynamisme appréciable faisant défaut sur l’ancienne version. Si l’ensemble n’atteint pas l’agilité d’une Ford Fiesta ou d’une Peugeot 208, la petite Audi rassure, avec une tenue de route difficile à prendre en défaut et un train arrière pratiquement inamovible.

En clair, l’ensemble se montre bien plus homogène qu’auparavant. Et aussi plus confortable. Car au-delà de l’habitabilité plus généreuse, la nouvelle A1 propose un amortissement qui fait preuve d’une bien meilleure souplesse sur les grosses et petites irrégularités de la chaussée.

Nous avons toutefois un petit grief à émettre concernant une très légère fermeté à basse vitesse et une tendance, en revanche, à trop de souplesse sur les grosses déformations de la chaussée. Mais l’ensemble demeure tout à fait acceptable. 

En changeant de génération, la petite d’Ingolstadt gagne en équipements de sécurité. Pour une fois, nous saluons l’efficacité du système de maintien dans la voie qui, en plus d’être efficace, fait preuve de finesse en ramenant la voiture dans sa file sans brutalité, comme nous avons pu le reprocher sur d’autres voitures du groupe Volkswagen ou chez BMW. Uniquement proposée en essence – les A1 diesel ne représentaient en effet que 15 % du mix en France – l’offre mécanique s’articule autour de moteurs trois et quatre-cylindres, dont les puissances s’étalent de 95 à 200 ch. 
 

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